La versification.

Comme ... la diérèse et la synérèse, la Césure, le Calembour, le Hiatus, La métrique, La Versification, les Rimes.


  Les syllabes...       La diérèse et la synérèse.       La Césure       Le Calembour       Le Hiatus       La métrique       La Versification       Les Rimes  



D'abord, quelques Bases...

Compter les syllabes correctement...

 

Le «e» muet est aussi appelé le «e»» caduc. Ce «e», en phonétique, ne se prononce pas ou alors très vaguement. Oralement, il ne s’entend que très peu. Comme... « Pomme, femme, jeune, ...»
Ici en poésie le «e» muet en fin de vers ne se prononce pas. Il n’est pas compté comme une syllabe comptabilisée.

 

Prenons exemple avec ce vers : «Les arbres se déshabillent, c’est l’automne...»

 

Si vous comptez les syllabes voilà ce que ça donne :
« Les /ar/bres /se /dé/sha/bil/lent, /c’est /l’au/tomne... »
(Soit 11 syllabes)

Dans d’autres circonstances :
«C’est l’automne, les arbres se déshabillent...»

Voici comme sont comptés les vers :
«C’est /l’au/tom/ne, /les /ar/bres /se /dé/sha/bil/lent »
(A l’intérieur d’un vers, la syllabe est comptée => soit 12 syllabes)

 

 

Le «e» muet en fin de vers avec un «s», soit au pluriel, se compte.

Comme... «  C’est l’automne... les feuilles tapissent les tombes... »
Ici le mot «tombes» se comptent en deux syllabes : «tom/bes»

 

Comme... «Les yeux se baissent dans la confusion d’un regard...»
Le mot «yeux», comme le « e » se trouve devant une autre voyelle, il peut être lu en une seul fois, soit «yeux» ou en deux syllabes «Y/eux».

 

Le «e» muet devant une autre voyelle peut être lu en une seule ou deux syllabes. En faite, c’est comme ça vous arrange, vous, au niveau de la métrique de votre poème.


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La diérèse et la synérèse.

Deux phénomènes qui influencent la prononciation dans le vers, en lui-même.
Ce phénomène concerne les mots de deux voyelles dont la première lettre est un «i», un «u» ou un « ou ».

Je vous explique...

Dans le langage courant, nous prononçons le mot « nuit » en une syllabe. Dans le monde de la poésie, vous pouvez séparer ce mot en deux syllabes. Certes ça peut paraître très joli. Mais pour donner un effet plus prononcé, ça peut servir.
La diérèse (monosyllabe) du mot « nuit » peut devenir une synérèse soit «nu-it».


Et ce principe va de même pour : «  lion, cieux, ciel, vieil, prouesse, etc ». Idem pour les mots finissant en « –tion. »

Document en pdf => La liste des diphtongues établi par Martin Saint René

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La césure.

Le vers se compose ainsi => hémistiche /césure/ hémistiche.
Comme... « La brise du vent /pose son soupir »

 

La césure permet de mettre une pause au milieu d’un vers. Cet effet coupe le vers en deux.
Astuce : jongler avec les deux parties pour savoir si votre césure est bonne.
Comme... « Pose un soupir / la brise au vent »

 

Un vers peut se composer de plusieurs césures.


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Le calembour.

Le calembour est un jeu de mot intégré  dans le vers.
Comme... : « Et en rimant, bien souvent, je m’enrime ; - Éd Clément Marot, Petit épitre au roi).

Son point particulier est dans la vocalise. Il peut-être caractérisé par l’holorimes ou la prononciation à haute voix qui donne un autre sens tout aussi amusant au vers. 
Comme... : «Bonté délit cieux sur nuage d’ange... »


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Le hiatus.

Un hiatus correspond à un choc de voyelles à l'intérieur d'un mot ou entre deux mots présents côte à côte.
Comme… « aérien » : Le « a » et le « é » forment un hiatus.
Comme… Il a appris la nouvelle. Les deux « a » de « a appris » forment un hiatus.
Vocalement, les sons sont plus agréables à entendre.


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Dans l’univers de la Métrique…

Le mètre est le nombre des syllabes. Le mètre forme un vers.
Si vous avez …

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Dans l’Univers de la versification...

Une strophe est un groupe de vers. Comme... «Quatre vers forment un quatrain.». Nous avons donc :

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Les rimes féminines et masculines.

Une rime féminine se termine par un mot finissant par la lettre « e » et la rime masculine se termine par un mot se finissant par une toute autre lettre.

 

*Phonétiquement :
=> rime masculine  -> vocalique -> voyelle prononcé. Comme... «Inconsolé; constellé;»
=> rime féminine -> consonantique -> consonne finale prononcée. Comme... éAbolie ; mélancolie,...» (Le « e » caduc forme une rime féminine.)

 

La richesse des rimes.

La richesse des rimes dépend des phonèmes. Un phonème est la plus petite unité discrète ou distinctive (c'est-à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres), c’est un élément sonore qui permet de distinguer une valeur dans une langue. C’est plus du domaine de la phonétique.

 

Dans la langue française, nous avons des lettres en fin de mots qui ne se prononcent pas. Comme le « e » final (ex : mine), d’une voyelle qui précède une autre (ex : amie), les terminaisons des noms pluriels et des verbes conjugués (ex : chantes) mais pas celles des  noms, des adjectifs et des adverbes (ex : absent, descente, absolument).


 Idem pour les lettres en fin de mots comme « coup, champ, banc, » sauf pour c,f,l,r : « bouc, pouf, saoul, brandir ».
Ainsi nous identifions trois types de rime :

  • Pauvre.
  • Suffisante
  • Riche

 

La rime pauvre possède un phonème.
Comme...  : éVois ces canaux>
Dormir ces vaisseaux 
»
=> rime pauvre : /o/ 1 phonème.

La rime suffisante. Lorsque deux phonèmes seulement sont répétés (Dont la dernière tonique)
Comme... « Si mystérieux (avec diérègrave;se /misterijo/ et non /misterjo/)
De tes traites yeux »
=> rime suffisante : /jo/ 2 phonèmes.

La rime riche. Lorsque la répétition porte sur trois phonèmes ou plus. (Incluant la dernière voyelle tonique).
Comme... « D'aller là-bas ensemble [...]
Au pays qui te ressemble 
»
=> rime riche : /sãbl/ 4 phonèmes. (En prononciation, ça donne : sem/em/beu/leu)


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